En septembre 2023, le secteur du numérique représentait 57 145 établissements, 865 469 salarié(e)s (+6,5 % d’évolution sur un an) et 67 % d’emplois en CDI (données France Travail).
Ces chiffres rappellent que la révolution numérique est une réalité, transformant sur son passage le monde de l’entreprise, les modes de travail… et les métiers ! Celle-ci offre de plus de nombreuses opportunités professionnelles. Le secteur du numérique est ainsi en constante mutation.
En 2023, on dénombrait 73 819 offres d’emploi et 54 760 entrées en formation. Le secteur est dit en tension. En effet, toujours en 2023, parmi les 80 170 projets de recrutement prévus par les entreprises, 85 % étaient jugés difficiles. Parmi les trois métiers les plus en tension :
étaient les plus représentés.
L’accélération de la transformation digitale de la société et l’émergence de technologies de pointe comme l’intelligence artificielle (IA), la robotique, l’Internet des objets (IoT) ou la réalité virtuelle ont donné naissance à de nouveaux métiers du numérique, que l’on retrouve désormais dans différents secteurs.
« La moitié des métiers du Web de 2030 n’existent pas encore aujourd’hui » prédisent les spécialistes. Et tous ces métiers du numérique connaitront d’ici là de profondes transformations, notamment à travers les opportunités nées de l’intelligence artificielle (IA). C’est à ces nouveaux besoins, que devront répondre les étudiantes et les étudiants d’aujourd’hui. Il(elle)s doivent non seulement acquérir les compétences demandées, tout en se préparant à devoir évoluer en permanence.
Les entreprises du numérique, le Gouvernement et les acteurs de l’emploi œuvrent à la mise en place de parcours et diplômes capables de répondre aux besoins en compétences et main d’œuvre de la filière. Résultat : 10 000 formations aux métiers du numérique ont été déployées et, contrairement aux idées reçues, elles sont accessibles tant à des profils diplômés qu’à des profils en décrochage scolaire, éloignés de l’emploi, peu diplômés ou en reconversion professionnelle. Ainsi, qu’il(elle)s soient jeunes ou moins jeunes, qu’il(elle)s aient envie de poursuivre de longues études ou d’entrer rapidement dans la vie active, qu’il(elle)s soient issu(e)s du numérique ou d’un autre domaine d’activité, il existe un cursus qui leur correspond !
Outre les compétences techniques, il faut également être doté(e) de savoir-être professionnels appelés « soft skills » pour exercer l’un de ces métiers d’avenir. Au-delà du diplôme, le numérique nécessite en effet d’adopter un état d’esprit agile : les technologies évoluant sans cesse, il faut pouvoir se remettre en cause en permanence. Alors la curiosité, l’esprit d’équipe, la résistance au stress, l’empathie et la résolution de problèmes doivent faire partie des aptitudes des candidat(e)s.
De nombreuses raisons peuvent convaincre de choisir un métier du numérique. Dans ce secteur, les professionnel(le)s peuvent changer de statut selon leurs envies tout au long de leur carrière. Par conséquent, il(elle)s peuvent débuter en tant que salarié(e)s puis devenir indépendant(e)s afin d’exercer des missions en freelance. À l’inverse, pour un environnement plus stable et plus sécurisant, il(elle)s peuvent passer au statut de salarié(e).
Le digital s’adresse à tous les profils. Il suffit de trouver le métier qui correspond le mieux à ses aspirations. Du web design aux données, en passant par le community management, le développement informatique, le web marketing ou la cybersécurité, il existe de nombreux métiers-passion dans le numérique.
Les formations en alternance, qu’il s’agisse de contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, se multiplient à tous les niveaux, du CAP au Master, voire jusqu’au Doctorat. On peut ainsi intégrer une formation dans le numérique quel que soit son niveau !
Ces formations sont de plus en plus considérées comme un excellent moyen de s’intégrer dans la vie active. Dans les écoles d’ingénieur(e)s, cette opportunité se développe également.
On peut être apprenti(e) de 16 à 29 ans (avec des dérogations à partir de 15 ans et après 29 ans). Le contrat de professionnalisation s’étend au-delà et touche aussi d’autres publics.
Voici une liste non exhaustive des diplômes que l’on peut préparer dans le numérique en alternance :
Il s’agit de cursus permettant d’obtenir un diplôme d’État et/ou un « titre professionnel », c’est-à-dire une formation recensée dans le RNCP (répertoire national des certifications professionnelles) qui répertorie des formations reconnues par l’État et adaptées au marché de l’emploi.
Un exemple de titres professionnels ? La liste complète des formations de SELFORME ici : https://www.selforme.com/formations/
L’alternance permet aux entreprises d’intégrer de nouveaux talents qu’elles peuvent former selon leurs besoins spécifiques. Elle permet également d’anticiper la croissance de l’entreprise et la création de nouveaux postes et offre la possibilité de préparer l’embauche, à terme, de salarié(e)s compétent(e)s.
Un(e) jeune qui choisit l’alternance sait qu’il(elle) devra assumer une charge globale de travail plus soutenue que dans une filière classique, mais il(elle) s’assure l’acquisition d’une expérience de qualité en parallèle de son diplôme. De ce fait, l’alternance assure à l’entreprise de former un(e) candidat(e) motivé(e) et impliqué(e).
L’aide de 6 000€ maximum accordée aux employeurs qui recrutent des alternant(e)s ne s’applique plus aux contrats de professionnalisation conclus après le 30 avril 2024 (cf. décret n° 2024-392 du 27 avril 2024 portant sur la suppression de l’aide exceptionnelle aux employeurs de salarié(e)s en contrat de professionnalisation). Si le contrat a été signé avant cette date il est en revanche toujours possible de bénéficier de cette aide.
Il s’agit d’une aide pour accompagner financièrement les employeurs qui recrutent en contrat d’apprentissage. Cette aide s’applique aux contrats conclus entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024 (décret n° 2023-1354 du 29 décembre 2023). Elle est versée uniquement au titre de la première année d’exécution du contrat. Toutes les entreprises sont éligibles à cette aide. Des conditions supplémentaires s’appliquent aux entreprises de plus de 250 salarié(e)s.
En savoir plus : www.service-public.fr
Pour percevoir cette aide, il faut déclarer l’embauche de l’apprenti(e) à l’Opérateur de Compétences (OPCO) désigné selon le domaine ou secteur d’activité. L’aide est versée automatiquement par l’Agence de services et de paiement (ASP) tous les mois pendant la première année du contrat d’apprentissage, avant le paiement du salaire. L’avis de paiement est consultable sur la plateforme SYLAé.
Plus d’informations ? https://formapi.fr/recruter-un-apprenti/
Les rémunérations des apprenti(e)s bénéficient de la réduction générale de cotisations renforcée. L’exonération des cotisations salariales spécifique aux contrats d’apprentissage du secteur privé est limitée à 79 % du Smic en vigueur au titre du mois considéré.
L’âge et la durée d’exécution du contrat et l’année d’étude de l’apprenti(e) sont des critères décisifs de la rémunération d’un(e) salarié(e) en contrat d’apprentissage. Pour calculer le salaire, il faut se baser sur le SMIC mensuel brut qui est fixé en date du 1er janvier 2024 à 1766,92€.
L’âge des apprenti(e)s se distingue en 4 catégories :
De plus, les années d’expériences feront varier la rémunération. En effet, la rémunération ne sera pas la même si l’apprenti(e) a une année, deux années ou trois années d’expériences.
Rémunération de l’apprenti(e) par mois la 1re année :
*Smic brut au 1er janvier 2024 : 1 766,92€
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